Conclusion

 

En 1791, le scientifique Galvani fait une découverte extraoridinaire : tous les êtres vivants sont le siège de phénomènes électriques. Il s'agirait cependant d'une électricité toute particulière, "animale". 

Au cours du temps, les mécanismes de production et de régulation de cette électricité physiologique se sont précisés (la discipline permettant d'étudier ces mécanismes est la neurophysiologie), pour former notre conception actuelle du sujet.

En effet, tout un nouveau vocabulaire apparaît (synapse, neurone, dépolarisation, système nerveux...) afin d'expliquer cette nouvelle vision du corps humain.

La transmission et la production de "l'influx nerveux" s'effectuerait ainsi au sein de notre système nerveux de manière à assurer une forme de communication entre notre cerveau et nos organes.

Mais une autre découverte majeure a été réalisée à la même époque en réaction  aux expériences de Galvani : La pile, par Alessandro Volta.

Dans un simple circuit électrique, la pile joue un rôle important, celui du générateur.

Son fonctionnement est le résultat d'une oxydoréduction.

Ainsi, après avoir étudié et comparé les deux mécanismes de production et de transmission de "l'électricité" dans les deux systèmes, on peut tirer certaines conclusions:  Par certains aspects, notre système nerveux est assimilable à un circuit électrique: il y a un même phénomène de génération et de circulation d'un courant, et certains des acteurs de notre système nerveux (comme le cerveau, ou alors les nerfs et les organes) peuvent être assimilés (en fonction de leur rôle) à certaines composantes d'un circuit électrique (pile, fil électrique, lampe).

Cependant, les trop grandes différences de composition et des mécanismes de transmission des deux systèmes ne permettent pas de nous identifier complètement à ce type de circuit.

De plus, notre "système électrique" est beaucoup plus complexe, et il peut être intéressant d'étudier certains disfonctionnements spécifiques à notre corps : 

Par exemple, l'épilepsie : c'est une affection neurologique causée par un disfonctionnement passager du cerveau (qui est comme "court-circuité").Les neurones produisent alors une sorte de "décharge électrique" inhabituelle dans certaines zones du cerveau. Le patient est pris de convulsions, qui peuvent entrainer une perte de conscience.

De même, la maladie de Parkinson : elle est caractérisée par un dérèglement du système dopaminergique, c'est-à-dire par une dégénerescence de la dopamine (un neurotransmetteur) dans la zone cérébrale appellée "substance noire compacte". Bien que cette maladie entraine un ralentissement moteur chez la personne atteinte, le signal nerveux qui influe dans son cerveau est plus rapique que dans le cerveau d'une personne saine.

Notre système présente donc certaines failles (au niveau des neurotransmetteurs pour le cas de Parkinson) que l'on ne peut pas retrouver au niveau d'un circuit électrique. La découverte et la compréhension de notre système nerveux est donc une véritable avancée scientifique, puisqu'elle a permis la compréhension de certaines maladies neurologiques, ainsi que (dans certains cas) leur cure.   

 

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